mercredi 22 mai 2013

Noirs, bleus, sables : 
deux fois livre d'artiste 


En 2004, l'édition particulière d'un livre d'artiste qui s'adressait aux relieurs, Noirs, bleus, sables, a été conçu, réalisé et imprimé à Montréal par les Éditions d'art La Tranchefile.  

Le texte de l'auteure, Nane Couzier, avait été imprimé en deux formats relativement grands et sa mise en pages avait été prévue avec des espaces blancs, espaces réservés à l'intervention des artistes relieurs qui pouvaient y travailler selon le medium de leur choix. 

L'ensemble des oeuvres réalisés sur cet ouvrage a fait l'objet d'une exposition présentée au Château Ramesay de Montréal à l'été 2005.




Je vous présente aujourd'hui ma propre réalisation car l'analyse de l'ensemble des reliures de l'exposition demanderait un recherche et une analyse assez importantes. 

Ma reliure ne m'appartient plus car Bibliothèque et Archives nationales du Québec en a fait l'acquisition en 2006. Heureusement, intuitivement, nous avions fait une série de photographies de mes interventions à l'intérieur de l'ouvrage.










Mon intervention se voulait simple, insérer des pages aux couleurs du titre et de la table des matières qui ajoutait rouge et jardin à Noirs, bleus, sables. Des collages  géométriques, des carrés et des triangles, parmi mes motifs créatifs habituels.






 




L'une de mes idées consistait en l'intégration de pleines feuilles de couleur et d'y pratiquer des ouvertures qui permettraient d'isoler et de faire voir et valoir des éléments, déjà imprimés ou collés par moi-même, et de m'en servir pour composer d'autres images, d'autres tableaux.

























D'autres pages n'avaient besoin que de points de couleur pour leur insuffler ou appuyer un certain rythme déjà présent dans la mise en page du texte.
 






Ce qui a demandé beaucoup de doigté et de précision, ce fut la découpe et l'application d'un très mince papier collant double face, qualité conservation, qu'il a fallu installer derrière chacun des petits morceaux de papier à coller !


Et ... une fois l'intérieur terminé, il fallait réaliser la reliure dans le même esprit !

mardi 30 avril 2013


LIVRE OBJET DE CRÉATION
une exposition sur le livre d’artiste et la reliure d’art au Québec 
présentée au Musée des beaux-arts de Sherbrooke
du 25 février au 21 mars 2011 






Exposition portant sur le livre d’artiste et la reliure d’art au Québec, Livre objet de création a été présentée au Musée des beaux-arts de Sherbrooke, du 25 février au 21 mars 2011, en lien avec le colloque ayant pour titre L’artiste et le livre, tenu à l’Université de Sherbrooke le 25 février 2011.

Les Actes du colloque ont été publiés ce printemps sous le titre de Le livre comme art, Matérialité et sens, sous la direction de Stéphanie Bernier, Sophie Drouin et Josée Vincent, Éditions Nota Bene.




Livre objet de création 
se voulait une exposition sans prétention savante, ni prétention historique ou scientifique, mais plutôt une exposition offrant une occasion rare d’apprécier la production artistique québécoise en matière de livre de création[1] couvrant la période entre 1970 et 2010. Deux démarches ayant cours dans l’univers du livre de création y étaient illustrées: le livre d’artiste et la reliure d’art, deux démarches artistiques qui sont malheureusement souvent présentées en opposition, mais qui pourtant se rapprochent le plus souvent, soit dans l’invention, soit par l’intention.

On a pu voir de près le travail d’artistes du livre qui s’intéressent tout spécialement à la matérialité du livre et non plus seulement à son contenu, une attitude qui, foncièrement, relie tous ces acteurs du milieu du livre de création : ceux qui fabriquent ces livres de leurs mains, les artistes —graveurs ou autres—, les typographes, les imprimeurs artisanaux, les relieurs, etc). Les oeuvres réunies alternaient entre le livre d’artiste classique, composé en typographie manuelle sur un papier pur chiffon, et d’autres livres contemporains explorant de nouveaux matériaux et de nouveaux moyens techniques, comme l’impression laser, ou encore des livres d’artistes adoptant des formes et des contenus insolites.


Le parcours de l’exposition : 
un éventail des possibilités en matière de livre de création

Occupant une double position —praticienne du livre de création depuis plus de quinze ans et commissaire—, j'ai effectué la sélection de pièces sous l’influence de mon expérience artistique qui me confère une vision de l’intérieur de la pratique.










La composition de l’exposition s’est élaborée à partir des collections du Musée des beaux-arts de Sherbrooke, de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, et de celles de quelques collectionneurs et relieurs ayant accepté de prêter certaines pièces.

Dans les faits, deux autres personnes ont participé à la sélection. En début de processus, Sophie Drouin, l’une des deux organisatrices du colloque, m’a accompagnée dans le parcours de la collection du Musée des beaux-arts de Sherbrooke afin de constituer un premier ensemble d’ouvrages pertinents.

Élise Lassonde, bibliothécaire, spécialiste de collections (livres d’artistes, estampes et reliures d’art), a accompli un travail essentiel à Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Les collections de l’institution sont considérables et leur répertoire —en ligne— n’est pas encore pourvu de photographies, ce qui rend l’identification et le choix des oeuvres extrêmement difficiles sans la collaboration d’un partenaire à l’interne.

En ce qui concerne sa présentation physique, le livre présente des contraintes à la mise en exposition, du fait qu’il est impossible d’en montrer simultanément l’intérieur et l’extérieur. En ce sens, un effort particulier a été fait pour présenter côte-à-côte, un livre d’artiste en feuilles et le même livre, relié. 

Par exemple, Les croix de chemin[2], dont un exemplaire en feuilles était présenté aux côtés d’un second, relié par Lise Dubois de Montréal. 








Ou Le livre des origines[3], dont trois reliures exposées dans une même vitrine, aux côtés de quelques feuillets montraient bien la complexité et l’originalité de la mise en pages de cet ouvrage.






Le livre d’artiste : une très grande diversité de formes


L’appellation livre d’artiste fait référence à nombre d’objets de natures variées qui s’apparentent, de près ou de loin, au livre tel qu’on le connaît au quotidien. Le vocable peut englober des formes aussi différentes que ce qu’on a nommé à l’époque, livre de peintre[4], tels L’Accumulation[5] — relié par Jonathan Tremblay— , et De ma nuit naît ton jour[6] de Bernard Gast et Jacques Fournier, dont le texte et l’image en transparence sont encadrés d’une structure en merisier qui permet à l’objet de se tenir debout sans autre support.


On a pu voir aussi des éditions limitées de livres imprimés récemment de manière artisanale sur des papiers de grande qualité à l’aide de petites presses et qui comprennent des illustrations ou des gravures originales; on a vu également des livres uniques, tel Au fil de soi[7] de Christine Chartrand, dont le texte est manuscrit et l’imagerie, constituée de peintures originales.

La pratique du livre d’artiste intervient à plusieurs niveaux : il n’est pas rare que ces œuvres soient investies d’un discours à caractère politique, ludique, social ou environnemental, et qu’elles contestent même la forme familière du livre. On a vu cependant que la popularité de cette pratique artistique n’empêche pas certains irréductibles de réaliser des livres d’artiste plus classiques, des livres à gravures, tel Totem : enterre-moi[8]  dont la typographie manuelle au plomb compose les textes.

Il est courant aujourd’hui de regrouper sous l’expression livre d’artiste, des œuvres relevant de l’art conceptuel, des œuvres dont la forme et le contenu peuvent être éloignés de l’objet livre dans sa forme classique, comme on a pu le constater avec Sainte-Femme[9]  de Gray Graser, dont l’emboîtage se présente sous la forme d’un coffret rose évoquant une boîte à chapeau, et comportant une ballerine mécanique. Il comprend principalement 28 fioles contenant des petits morceaux d’éléments devant représenter la femme, une disquette, des petites feuilles d’un poème insérées dans une enveloppe, de même que les créations des artistes collaboratrices.

On a pu voir des livres objets dépourvus de texte, tel Série Livre-urbain[10], un livre sculpture de Louise Paillé qui a été réalisé à partir d’objets trouvés, usés et détériorés et d’autres livres constitués de matériaux insolites ayant un lien direct avec le contenu textuel. 

C’est le cas de Rouge[11], de Nathalie Bandulet, dont le texte a été typographié à la machine à écrire. Il comprend des pages tantôt en acétate, tantôt en papier sur lesquelles sont brodés à la main ou cousues à la machine des pièces de tissus et divers motifs. En fait, tout le contenu sert et illustre la couleur rouge.


Par ailleurs, le mobilier d’exposition ne nous permettant pas d’exposer sous vitrine plusieurs ouvrages de grand format, nous avons choisi d’exposer au mur, encadrées, des composantes de certains livres de peintre, Les proverbes[12] de Gérard Tremblay, Être conscient[13] de Jordi Bonet, Errances[14] de Fernand Toupin, Plans sonores[15] de Mario Merola, de même que Courtepointes[16] de James Guitet et Natalités[17] de Monique Voyer, une artiste estrienne de grande expérience. C’est ainsi qu’une quinzaine de sérigraphies en couleurs et de gravures (eaux-fortes, pointe sèche, aquatinte) ont pu être placées aux murs pour être examinées de près par les visiteurs.


La reliure d’art : un art ancien actualisé


La reliure d’art est souvent confondue avec le livre d’artiste. Elle se distingue par sa capacité de singulariser, voire de sacraliser le livre car, de par sa démarche, la reliure d’art se donne généralement pour mission d’exprimer, par le biais de la sensibilité, la créativité de l’artiste relieur, les traits et caractéristiques du livre, son contenu, de même que l’estime que lui accorde le relieur. Cet acte de création se fait habituellement en conservant au livre sa forme familière, celle du codex, en lui créant une peau qui vient attester du lien tissé entre le contenu, l’auteur et le relieur, un lien unique en son genre. En outre, il arrive que certaines reliures soient réalisées en complète indépendance, sans liens aucuns avec le contenu du livre.

Les relieurs explorent également de nouvelles structures qui commandent des coutures particulières : la reliure dite à mors ouverts que l’on retrouve sur Les annales de l’Hôtel-Dieu de Québec[18] dont les plats sont fixés au dos par la couture sur des rubans de cuir passés en carton de manière apparente; la button hole stich sur dos concertina que l’on retrouve sur l’ouvrage Reprendre souffle[19], présente une façon inhabituelle de relier et d’assembler les cahiers du livres et les plats laissant voir le concertina du dos, en cuir de couleur contrastée.









Divers matériaux inspirent aussi les relieurs. On remarque le plaquage de bois pour deux reliures de Lucie Morin,
Le Livre des origines[20], aux plats de bois articulés garnis de perles, ainsi que Book of Longing[21] dont le décor de bois de crayons taillés sont rehaussés à l’aquarelle. 








Le cuir marin (les peaux de poissons) est un matériau très prisé par certains. Odette Drapeau le travaille souvent en épaisseur, c’est-à-dire sans qu’il ait été préalablement aminci, ici, en mosaïque superposée d’anguilles tannées en Gaspésie, comme on peut le voir sur Maria Chapdelaine[22] en édition de grand format.             


Jonathan Tremblay, quant à lui, se sert de peaux de poissons complètes auxquelles il ajoute parfois une bordure dorée, comme l’illustre bien la reliure de L’Accumulation[23], où sont mises en valeur des peaux de plie. Une reliure de Lisette Gaucher, La chasse-galerie and other Canadian stories[24] voit la peau de buffle noir rehaussée d’une application de peaux de morue et de plie rouges. Relié par Louise Mauger, l’ouvrage Les Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec[25], donne à voir la moitié inférieure des deux plats composée de mosaïques de peaux de plie et de turbot de couleur naturelle, jouxtées à des peaux de julienne multicolores, un cuir marin provenant de Bretagne.

Reliée par Aline Mauger, Chaconne[26] se présente avec des plats en cuir doré — matière à l’aspect inhabituel — au motif estampé de triangles. Le métal est aussi parfois utilisé dans l’élaboration des décors : Lise Dubois a incrusté une pièce d’étain sur le plat avant de Paris de ma fenêtre, Isabelle Poitras a créé une reliure à charnières de métal, cousue de fil métallique pour Noirs, bleus, sables[28]tandis que Pascale Bastide insérait, sur Fleurs de glace[29], des abeilles en laiton sur une reliure en coton, rehaussée d’une impression photographique par transfert xérographique et brodée à la machine.


Quant à Ghislaine Bureau, elle s’est servi de polycarbonate pour les plats de Lettres de Californie, des plats décorés à l’aérographe avec de la peinture pour automobile. L’acrylique, medium plus courant dans les arts visuels, est aussi utilisé en reliure; c’est le cas pour Sève, chante-fable, l'une reliure de mes reliures où des gouttes de sang en relief sont peintes à la main de neuf couches d’acrylique rouge.


Conclusion

Le parcours de l’exposition Livre objet de création a permis aux visiteurs d’observer et de se familiariser avec une diversité d’approches explorées par les artistes québécois œuvrant dans le milieu du livre de création. Différentes manières d’aborder, de concevoir et de construire le livre ont pu y êttre appréciées. L’exposition a mis en valeur l’objet livre au moment où celui-ci acquiert le titre d’objet d’art, dans le contexte général où un grand nombre de questions se posent un peu partout dans le monde, quant à la survie du livre papier. Un événement de ce type contribue cependant à accroître la valeur symbolique de cet objet, qu’il soit de facture classique ou qu’il fasse éclater les conventions. Le livre élaboré par l’artiste explore un processus unique où la réflexion et le questionnement se côtoient constamment, où le temps et la fabrication de l’objet livre sont habités par le sens, autant que par la forme concrète du livre.

En plus de Livre objet de création, se tenaient en même temps sur le territoire québécois deux autres expositions de livres de création. On pouvait voir à la Bibliothèque municipale de Sillery, Dires érotiques et, au Musée Colby-Curtis de Stanstead, une exposition mettant en relation des reliures contemporaines aux côtés de reliures anciennes de la collection du musée.

Au Québec, habituellement, les expositions de livres d’artistes ou de reliure d’art sont rares et plutôt étalées dans le temps. Ce type d’exposition n’est pas courant dans les institutions muséales québécoises, soit parce que les collections sont déficientes en la matière, que difficultés inhérentes à la mise en exposition des livres agissent comme frein ou encore, peut-être, parce des conservateurs manquent d’intérêt et / ou de connaissances à l’égard du sujet.


























[1] Livre de création est une expression générique destinée à englober toutes les formes de création visuelle qui s’appliquent au livre.

[2] Michel X. Côté, Gilles Boileau, Les croix de chemin, Mirabel : Suzie Pilon, 2009. Livre d’artiste de Suzie Pilon comprenant sept gravures. Collection Jonathan Tremblay, Québec.

[3] André Ricard, Le Livre des origines : légende sacrée des peuples hurons, traduction de C. Gruntman et B. Young, Québec, ARA Canada, 2004. Édition limitée à 137 exemplaires numérotés, dont 12 exemplaires hors commerce. Collection ARA Canada.

[4] Voir à ce sujet Claudette Hould, Répertoire des livres d’artistes, 1900-1980; avec la collaboration de Sylvie Laramée. Ministère des Affaires culturelles, Bibliothèque nationale du Québec, Montréal, 1982;  "Introduction" pp. 19 à 27.

[5] Livre d’artistes collectif, sur Marc Chabot, L’Accumulation, Tirage limité à treize exemplaires dont trois hors commerce. Québec, À compte d’auteur, Québec, chez Les Tailleurs d’image, 1996.

[6] Aline Apostolska, De ma nuit naît ton jour, Éditions Roselin, Montréal, 2001. Structure en merisier comportant deux fenêtres vitrées, l’une montrant un texte et l’autre, une image en transparence (photographie tirée du photogramme d’un film d’animation de Bernard Gast); la couverture entoilée présente quatre reliefs facilitant le rangement de la structure. Collection BAnQ.

[7] Christine Chartrand, Au fil de soi 2, textes tirés d’Albert Jacquard, Idées vécues, Flammarion, Paris, 1992. Textes manuscrits à l’encre noire. Étui recouvert de papier noir, portant le titre et le décor d’une applique de buffle blanc. Exemplaire unique. Collection BAnQ.

[8] Livre d’artiste de François Vincent et Thomas Mainguy (quatorze poèmes), Totem : enterre-moi, Éditions du Braquet, Montréal, 2009. Édition sur papier vélin BFK Rives, limitée à 20 exemplaires signés par l’artiste et le poète, plus 10 exemplaires hors commerce. Exemplaire 8 / 20. Collection BAnQ.

[9] Gray Fraser, Sainte-Femme, Production Gray, Montréal, 1995. Collection BAnQ.

[10] Louise Paillé, Série Livre-urbain, Louise Paillé, Shawinigan, 1983. Collection BAnQ.

[11] Rouge, livre d’artiste minimaliste, regroupant des explorations brodées sur papier à l'aide de fil rouge, et incorporant d’autres matériaux. Typographié à la machine à écrire. Prototype réalisé en 2010-2011. Collection Nathalie Bandulet, Georgeville.

[12] Gérard Tremblay, Les proverbes, [Montréal], [s.n.], 1970. Livre d’artiste comprenant 10 sérigraphies en couleurs. Édition limitée à 20 exemplaires, marqués de A à T. Exemplaire H. Collection Musée des beaux-arts de Sherbrooke.

[13] Jordi Bonet, Être conscient, Montréal, Édition Bourguignon, 1975. Imprimé à Montréal par Guy Ruel, à l’atelier B+. Livre d’artiste comprenant sept sérigraphies signées. Édition limitée à 110 exemplaires. Collection Musée des beaux-arts de Sherbrooke.

[14] Fernand Ouellette, Errances, Édition Bourguignon, Montréal, 1975. Livre d’artiste comprenant sept sérigraphies et sept textes. Exemplaire 54 / 93. Collection Musée des beaux-arts de Sherbrooke.

[15] Mario Merola, Plans sonores, Éditions à l’Orée, Montréal, 1983. Livre d’artiste comprenant cinq gravures. Édition limitée à 36 exemplaires dont 11 exemplaires hors commerce. Exemplaire 2 / 25. Collection Musée des beaux-arts de Sherbrooke.

[16] Gaston Miron, Courtepointes, Gilles Corbeil, Galerie Saint-Denis, Montréal, 1977. 18 poèmes de Miron, dont un inédit. Édition limitée à 80 exemplaires. Exemplaire 16 / 80, signé par Gaston Miron et James Guitet. Collection Musée des beaux-arts de Sherbrooke.

[17] Michel Beaulieu, Natalités, Sylvédite, Magog, 1984. Édition limitée à 25 exemplaires, plus 20 exemplaires hors commerce, sous emboîtage de cuir comprenant chacun l’une des plaques de cuivre perforées. Exemplaire 6 / 25. Livre d’artiste comprenant cinq eaux-fortes et cinq textes. Collection Musée des beaux arts de Sherbrooke.

[18] Les Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec, 1636-1716, Mères Jeanne-Françoise Juchereau de St-Ignace et Marie-Andrée Duplessis de Ste-Hélène, Îles de Montréal, Des Presses de Garden City, 1936. Collection Louise Mauger, Georgeville.

[19] Marie Laberge, Reprendre souffle; poèmes, Éditions Garneau, Québec, 1971. Collection BAnQ.

[20] André Ricard, Le livre des origines : légende sacrée des peuples hurons, ARA Canada, Québec,  2004. Collection BAnQ.

[21] Leonard Cohen, Book of Longing, McClelland & Stewart, Toronto, 2006. Collection BAnQ.

[22] Louis Hémon, Maria Chapdelaine, Fides, Montréal, 1980. Exemplaire 58 /100. Planches numérotées et signées par l’artiste. Collection BAnQ.

[23] Livre d’artistes collectif, sur Marc Chabot, L’Accumulation, à compte d’auteur, Québec, chez Les Tailleurs d’image, 1996. Tirage limité à 13 exemplaires dont trois hors commerce. Exemplaire 9 / 10 signé par l’auteur. Collection BAnQ.

[24] Honoré Beaugrand, La Chasse galerie and other Canadian stories, Traduction anglaise de La Chasse-galerie : légendes canadiennes. Montréal, [s.n.], 1900. Traduction anglaise de La Chasse-galerie : légendes canadiennes. Collection BAnQ.

[25]Les Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec, 1636-1716, Mères Jeanne-Françoise Juchereau de St-Ignace et Marie-Andrée Duplessis de Ste-Hélène, Îles de Montréal, Des Presses de Garden City, 1936. Collection BAnQ.

[26] Claude Marville, Chaconne, Trois-Rivières, Éditions du Bien public, 1968. Collection Aline Mauger, Québec.

[27] Colette, Paris de ma fenêtre, Éditions Littéraires de France, Paris, 1951. Exemplaire 58 / 159. Collection BAnQ.

[28] Nane Couzier,  Noirs, bleus, sables, Édition d’art La Tranchefile, Montréal,  2001. L’un des 20 exemplaires de l’édition de tête, d’un format plus grand, limitée à 20 exemplaires. Collection Isabelle Poitras, Lévis.

[29] Francine Prévost, Fleurs de glace, F. Prévost, op., Montréal, 1996. Exemplaire unique. Collection BAnQ.

[30] Jovette Marchessault, Lettre de Californie, Édition du Silence, Montréal, 1982. Tirée sur papier fait main, de la Papeterie Saint-Armand, Montréal. Collection BAnQ.

[31] Jacques Plasse Le Caisne, Sève : chante-fable, Aux dépens de l’auteur, France, 1946. Exemplaire 46/500. Dédicacé par l’auteur. Collection BAnQ.